Nous avons de plus en plus de patients qui consultent pour un traitement des cernes; parfois dès l’âge de 30 ans. En gros, deux problèmes doivent être considérés: les cernes foncés ou les cernes creusés – dans certains cas, une combinaison des deux.

Il faut proposer des traitements ciblés pour chaque type de cernes. Parmi les traitement le plus modernes, l’injection de PRP (platelet rich plasma), le traitement par injection d’acide hyaluronique spécifique au cernes. Et dans les cas de cernes très prononcés, une chirurgie de l’embellissement de la paupière inférieure et du regard.

Chaque cas est unique, il s’agit d’adapter le traitement à chaque patient.

La liposuccion (ou lipoaspiration) est l’une des procédures cosmétiques les plus populaires et a été pratiquées depuis plus d’un demi-siècle. La procédure donne une solution à ces poches de graisse tenaces qui ne semblent pas répondre à un régime ou à l’exercice. La liposuccion peut cibler les poches de graisse pour l’élimination dans de nombreuses régions différentes du corps.

Les zones les plus populaires pour la liposuccion sont les hanches, le ventre, les cuisses, les genoux, les mollets, les bras, le visage, le cou et les poignées d’amour. Le procédé fonctionne en utilisant un mince tube creux appelé canule qui aspire la graisse hors de l’organisme.

La liposuccion implique des incisions minuscules et une anesthésie générale pour s’assurer que le patient est à l’aise. Les patients peuvent reprendre leurs activités normales dans les quatre à sept jours après la procédure, mais ils doivent attendre environ trois semaines avant de reprendre des activités physiques comme le sport.

On peut également combiner la lipoaspiration ou liposuccion avec un lipofilling qui permet, par exemple, d’augmenter le volume mammaire à la place des implants mammaires.

Consultez le Dr Navid Alizadeh, un spécialiste de l’esthétique, pour plus d’informations sur la liposuccion.

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La chirurgie esthétique induit des changements psychologiques positifs selon des psychologues universitaires qui ont effectué cette étude. Environ 800 patients qui ont subi ou qui désirait subir une intrevention chirugicale esthétique ont été interrogés dans le cadre de cette étude.

Ecoutez l’interview sur Radio Cité

Lors de cette interview, j’ai essayé d’exposer mon point de vue sur la place de la chirurgie plastique dans notre société, l’évolution qu’elle a subie et son avenir.

Dans l’article paru dans 20 minutes Online du 8 février 2012. L’auteur reporte: « en Suisse, une opération des seins sur cinq est effectuée par un médecin non qualifié. En toute légalité. »

Il est vrai qu’aujourd’hui, la loi autorise tout médecin à pratiquer la chirurgie esthétique. Pourtant, c’est une spécialité qui exige clairement des compétences précises et une formation continue auxquels tout médecin ne peut prétendre.

Il se trouve que la Société Suisse de Chirurgie Plastique Reconstructive et Esthétique a eu récemment l’idée, à mon sens judicieuse, d’écrire une lettre à la Confédération pour demander que les compétences des chirurgiens pratiquant notre spécialité soient mieux contrôlées.

De son côté, le médecin cantonal zurichois estime que la loi actuelle est suffisante. Il rappelle que «des mesures disciplinaires peuvent toujours venir sanctionner les médecins qui font quelque chose qu’ils ne maîtrisent pas».

Cette dernière idée est selon moi injustifiable. Quand il s’agit de la santé publique, il me semble qu’il faut agir en aval des risques courus par les patients plutôt que de devoir prendre les « mesures disciplinaires » en amont. Il semblerait que l’expression « mieux vaut prévenir que guérir » ne s’applique pas à la médecine dans notre pays.

La France a de l’avance dans ce domaine. Je l’avais déjà constaté en 2010 dans ce blog (message du 16.06.2010). Le secrétariat de l’Etat à la Santé et l’Ordre des médecins sont très actifs pour contrôler la pratique médicale dans l’Hexagone. L’exemple le plus récent concerne l’utilisation par les dentistes de produits de comblements esthétiques de visage qui serait semble-t-il bientôt interdite.

Je dois malheureusement constater que la situation n’a pas beaucoup évoluée dans notre pays depuis 2010 alors que la Communauté Européenne planche sur une réglementation. En attendant une réglementation suisse plus stricte, inspirée pourquoi pas de la France ou de la CE, nous avons sur notre site internet établi une liste des critères qui permettent de choisir un spécialiste compétent en chirurgie plastique.

Cette semaine, J’ai reçu le téléphone d’une patiente opérée au Moyen-Orient et porteuse de prothèses mammaires PIP. Elle a été alertée par les médias de l’affaire PIP qui déferle la chronique en ce moment et voulait savoir qu’elle attitude adoptée. Malheureusement, la faillite de la Société PIP qui, comme l’illustre le cas de cette patiente, a vendu des prothèses mammaires défectueuses de part le monde empêche les patientes lésées d’espérer un jour obtenir justice.

Les patientes porteuses de prothèses PIP peuvent être divisées en deux catégories. L’attitude est claire pour celles qui présentent une rupture prothétique, il s’agit de retirer rapidement les prothèses. Cette intervention est prise en charge par les assurances maladie. Par contre, dans les cas des patientes sans rupture prothétique, il n’y a pas de consensus clair de prise en charge pour l’instant. Mais, de plus en plus de chirurgien plastique, et j’en fais partie, estiment que le retrait des prothèses PIP est également la solution la plus raisonnable dans cette deuxième catégorie.

En effet, il semblerait que même si toutes les prothèses PIP ne contiennent pas le gel de silicone « non-médical » qui fait tant polémique, il est difficile de savoir quel lot n’est pas défectueux. En ce qui concerne la prise en charge financière du retrait des prothèses sans rupture, en Suisse, les assurances maladie ne semblent pas vouloir pour l’instant prendre en charge les retraits des prothèses mammaires.

En conclusion, si vous avez des prothèses PIP, consultez un spécialiste FMH en chirurgie plastique pour qu’il étudie votre dossier et vous conseille. Le retrait des prothèses PIP dans tous les cas semble être l’attitude raisonnable.

Par ailleurs, je rappelle que le lien entre cancer mammaire et prothèse mammaire n’a jamais été démontré par de très nombreuses études scientifiques qui ont été effectuées depuis de nombreuses années.

Les statistiques montrent qu’il y aurait environ 500’000 patientes porteuses de prothèses PIP dans le monde, dont 30’000 à 50’000 en Europe et environ 250 en Suisse.

Les gouvernements sont divisés sur l’attitude à adopter dans ce dossier. La France, l’Allemagne et la République Tchèque ont décidé de prendre en charge l’explantation chirurgicale chez les patientes porteuses de prothèses PIP. Le Royaume-Unis a une attitude encore peu claire. Puisque, le gouvernement a annoncé qu’il ne prendrait pas en charge la chirurgie. Mais, le secrétaire à la Santé, Andrew Lansley a déclaré récemment que pour certaines patientes l’état pouvait rentrer en matière. Font partie de ces patientes celle qui ont eu une reconstruction mammaire et/ou qui ont été traitées dans une Clinique privée qui a depuis fermé ces portes.

En ce qui concerne le corps médical, L’ISAPS (International Society of Aesthetic Plastic Surgery) qui représente un nombre important des chirurgiens plasticiens dans le monde appuie la décision du gouvernement français et recommande dans tous les cas une explantation des prothèses PIP.

En Suisse, les patientes ne peuvent, pour l’instant, prétendre à une prise en charge par leur assurance maladie de cette chirurgie. Mais, le dossier prend de plus en plus d’ampleur. En effet, les victimes commencent à s’organiser (à travers l' »association 95C » par exemple) et tentent de trouver et éventuellement conduire en justice les responsables helvétiques de ce débâcle.

Les cellules souches sont comparables à des blocs de marbre brutes qui peuvent être sculptés et permettre d’obtenir différents types de cellules spécialisées. Aujourd’hui, certains chirurgiens prétendent pouvoir isoler les cellules souches de la graisse et de les utiliser afin d’améliorer les résultats des lipofillings. Cette affirmation est présomptueuse et non-éthique.

Personnes ne contestent le potentiel thérapeutique des ces cellules. Et de nombreux chercheurs étudient l’utilité de la graisse enrichie en cellules souches dans les traitements esthétiques. Pourtant, on ne peut prétendre maîtriser leur comportement. L’expérimentation de laboratoire a permis d’observer que les cellules souches permettent la production de collagène et de nouveau vaisseaux sanguins. Mais, les études sérieuses, sur l’utilité et le mode d’action des cellules souches dans la graisse enrichie chez l’homme, manquent. Dans ce contexte, il vaut mieux ne pas spéculer sur la santé de nos patients.

Par ailleurs, le lipofilling sans enrichissement de cellules souches donnent de très bon résultats chez les patients bien sélectionnés. En effet, grâce à ce premier, les volumes du visage sont restaurés, les rides et les tâches sont atténuées, la texture de la peau améliorée et globalement un rajeunissement naturel du visage est obtenu.

Le système BRAVA est une avancée importante en chirurgie mammaire. Cette technique a été mise au point par le Dr Roger KHOURI. L’avantage de cette technique est de permettre d’obtenir une augmentation de volume mammaire finale nettement plus importante par rapport à un lipomodelage classique. Ill s’agit d’une technique qui permet d’appliquer sur la région mammaire un dôme à l’intérieur duquel on crée une faible et constante pression négative. Cette pression négative crée progressivement une augmentation de volume mammaire. Après un mois de préparation à raison d’un dizaine d’heures par jour, un lipomodelage (greffe de graisse) sera effectué. Puis, la patiente doit porter le BRAVA pendant deux semaines pour stabiliser le résultat. L’association de BRAVA et du lipomodelage est la clé pour une augmentation de volume mammaire en une séance chirurgicale qui sera stable dans le temps.

Cette technique convient particulièrement aux jeunes femmes actives avec une demande esthétique d’augmentation mammaire. Le BRAVA permet d’obtenir un volume adéquat en une seule intervention alors qu’avec un lipomodelage classique 2-3 séances sont nécessaires.

Une autre indication intéressante est dans les reconstructions mammaires après mastectomie partielle ou totale. En effet, le BRAVA permet de reconstruire la forme et le volume du sein. Jusqu’à aujourd’hui, nous faisions appel à des reconstructions par lambeaux, qui sont des techniques compliquées, qui créent des cicatrices ailleurs sur le corps et qui sont coûteuses. L’autre alternative étant les reconstructions par prothèse qui donnaient des résultats moins naturels. Grâce au BRAVA, on peut non seulement créer du volume mais également donner une forme naturelle au sein. Dans les cas de reconstruction, plusieurs séances chirurgicales sont nécessaires.

Le facteur limitant de cette technique est la quantité de graisse à disposition qui dicte la quantité de lipomodelage possible.

Le lipomodelage avec le système Brava (www.brava.com), permet d’obtenir d’excellents résultats d’augmentation mammaire sans prothèse et en une seule séance chirurgicale. La contrainte principale est le port de l’appareil pendant 10 heures par jour et durant un mois, et ce avant l’intervention puis deux semaines après l’intervention. Le sein créé est de consistance tout à fait naturelle et vieillirait comme le sein natif. Par ailleurs, dans beaucoup de cas la lipoaspiration est un avantage supplémentaire non-négligeable qui permet d’améliorer le contour de la silhouette.

Nous savons que l’utilisation abusive des antibiotiques peut provoquer le développement des bactéries multirésistantes aux antibiotiques.

Une étude récente publiée dans la revue scientifique médicale The Lancet (Volume 376, Issue 9751, Pages 1465 – 1466, 30 October 2010) met en exergue le risque d’infection grave lié à une nouvelle génération de bactéries résistantes aux traitements antibiotiques. Le premier cas d’infection par une entérobactérie productrice d’une enzyme de type « New Delhi métallo-beta-lactamase » (NDM-1) a été identifié en 2009 chez un suédois qui avait été hospitalisé en Inde.

Depuis la parution de l’article, plusieurs cas ont été rapportés en Europe, au Canada, aux Etats-Unis, au Kenya, en Australie, à Hong Kong et au Japon, et il s’agissait à chaque fois de patients rentrant d’Inde ou du Pakistan. Il est important que les patients qui souhaitent subir une intervention chirurgicale dans un pays étranger soient au courant de ce type de pathologie.

Ces nouvelles bactéries multi-résistantes peuvent provoquer des infections graves chez les patients qui partent à l’étranger pour une intervention chirurgicale. Elles peuvent également provoquer des infections graves chez les personnes à qui ces bactéries pourraient être transmises au retour de voyage et potentiellement provoquer, dans le futur, un problème de santé publique.