Nous n’avons pas suffisamment de données scientifiques sur le rôle de la toxine botulique dans le vieillissement cutané chez les jeunes patients qui ne présentent pas encore de signes de vieillissement (sous forme de rides d’expression).
Un article publié dans les Annales de Dermatologie et de Vénérologie du mai 2009 discute de ce sujet. Le auteurs émettent l’avis suivant « ‘en bloquant la contraction musculaire, même si cet effet est réversible, la toxine botulique injectée en prévention du vieillissement, précocement et régulièrement, modifie les traits du visage et peut entraîner une atrophie musculaire et cutanée. En effet, l’information mécanique est indispensable à la survie cellulaire et conditionne la fonction de synthèse fibroblastique. »
Ces premiers préviennent également que « le vieillissement ne se résume pas aux rides d’expression; la toxine botulique ne pourra pas prévenir les autres paramètres de l’âge, comme le dessèchement, les troubles de la pigmentation, les troubles vasculaires et la perte de volume. »
En attendant les études scientifiques rigoureuses sur le sujet, il vaut mieux traiter uniquement les patients qui présentent déjà des rides d’expression et ne pas vouloir prévenir l’apparition de rides futures à l’aide de la toxine botulique.
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